Entre le paddle, le fouet, les pinces, les martinets, la roue à picots, et autres objets de torture, il n’est pas toujours évident de choisir quel accessoire ira avec vos envies. Cet article fait un petit tour d’horizon en matière de sadomasochisme pour vous aider à faire votre choix et profiter au maximum de votre expérience BDSM.
Il est important de souligner que quelque soit l’instrument utilisé, il ne faut pas jamais frapper sur le ventre, le dos ou les lombaires ! Mais il est par contre permis de frapper les parties charnues (fesses ou cuisses) afin d’obtenir les meilleures sensations en toute sécurité !
Le martinet
Accessoire emblématique, le martinet éveille inévitablement les instincts de soumission. Il est souvent confondu avec le fouet car ils sont tous deux constitués d’un manche rigide en bois ou en métal et d’un faisceau de lanières en cuir, en daim ou en latex. Vous pouvez utiliser un seul martinet, ou deux, un dans chaque main, selon votre dextérité et votre coup de main.
Comme vous pouvez l’imaginer, les lanières en daim sont des plus douces. Très agréables sur la peau, elles sont utilisées pour des préliminaires SM assez soft.
Les lanières en latex sont, quant à elles très souples, frappent bien la peau mais avec une certaine forme de délicatesse. La douleur procurée reste modérée mais l’effet visuel de la peau qui ondule après chaque frappe et le son produit valent le détour.
Enfin, le martinet le plus classique est aussi le plus connu, celui avec les lanières en cuir. Son efficacité est certaine et ses sensations incroyablement fortes.
Les Floggers
Les floggers sont constitués de plusieurs bandes de tissu, généralement en daim ou en cuir. Vous pouvez les utiliser pour des jeux sensuels très doux en caressant simplement la peau de votre partenaire avec. Ou vous pouvez augmenter l’intensité en donnant des coups plus rapides. Les Floggers sont parmi les accessoires les plus efficaces même à faible vitesse, car ils répartissent leur impact sur leurs multiples lanières. Cela en fait de bons jouets pour les débutants en BDSM.
Entraînez-vous d’abord à utiliser le flogger sur votre peau afin d’avoir une idée de la sensation procurée avant de l’essayer sur votre partenaire. Adaptez, ensuite, le niveau d’intensité à vos envies. Cependant, évitez de fouetter le visage et les organes génitaux, cela peut être dangereux, surtout si vous ne maitrisez pas parfaitement l’objet.
Les fouets (snake)
Dans cette catégorie, les fouets sont les objets les plus dangereux et les plus complexes à maitriser. Leur usage devrait être réservé aux professionnels. En effet, il est extrêmement facile de blesser la peau avec des lésions souvent irréversibles si vous ne maîtrisez pas cet objet. . Néanmoins si vous êtes vraiment tenté par leur utilisation, prenez des cours avec des personnes expérimentées et assurez-vous d’être vraiment à l’aise avec l’instrument avant de tenter quoi que ce soit.
Ils se présentent généralement sous la forme de longues lamelles de cuir tressé qui s’affine du manche vers le bout. On peut frapper son partenaire en enroulant le fouet autour de son corps ou avec l’extrémité seulement.
Les Paddles
Les Paddles sont totalement rigides, constitués d’un manche et d’une forme plane plus ou moins large. Ils possèdent la zone d’impact la plus large de tous les accessoires BDSM. Ils permettent donc de produire plus de bruit que de choc, de faire rougir la peau sans y laisser de traces durables et de procurer une douleur plutôt diffuse mais qui reste supportable. Bien sûr, le matériau dans lequel ils sont fabriqués compte beaucoup, et les paddles en cuir font davantage mal que les paddles en bois. D’ailleurs, vous devez être particulièrement prudent et éviter les zones osseuses, et plus particulièrement le coccyx.
A défaut d’un paddle, vous pouvez détourner une planche à découper en bois ou le dos d’une brosse à cheveux. Pour pimenter les choses et décupler les plaisirs, le paddle peut être clouté et même électrifié.
La cravache
Incontournable pour les jeux SM, la cravache peut être brandie sous le nez de l’esclave comme une menace effrayante, ou bien claquée sur les fesses et les cuisses pour faire mal.
Issue du monde de l’équitation, la cravache est dotée d’un manche, d’une longue tige souple et d’une extrémité en cuir ou en caoutchouc. Elle procure une douleur transcendante et diffuse car sa zone d’impact est assez fine. La cravache peut prendre différentes formes et est reconnaissable par le bruit très particulier qu’elle produit dans l’air.
La Roulette de Wartenberg
Du simple picotement pour augmenter l’excitation à une sensation plus forte, la roulette de wartenberg nous vient tout droit du domaine médical. Pas besoin de connaissances particulières ou de précautions d’emploi pour l’utiliser. En réalité, cet outil était à l’origine utilisé pour tester l’état de sensibilité cutanée des patients. Mais le BDSM l’a très vite adopté puisqu’il permet de stimuler des zones du corps de façon plus ou moins intense et douloureuse.
N’hésitez pas à bander les yeux de votre partenaire/soumis et utilisez la roulette pour le chatouiller avec délicatesse ou appuyez un peu plus pour transpercer la peau et produire une douleur plus intense. Avec une pression modérée, la roulette laissera de jolis pointillés sur son passage et procurera beaucoup de plaisir à celui ou celle qui en profite.
La Badine
Les badines sont amusantes et faciles à utiliser. A cause de sa petite zone d’impact, la badine permet de faire très mal et de laisser de beaux hématomes. Néanmoins, soyez prudent pendant le jeu, car sa conception est plutôt aérodynamique, il est donc facile de perdre le contrôle du geste.
Vous devez également faire très attention à ne pas frapper votre soumis(e) avec le bâton lui-même, car cela peut causer de fortes douleurs.
Que ce soit pour le plaisir, la torture des seins ou une forme de contrainte, les pinces peuvent remplir de nombreux rôles. Mais une chose est sûre; il existe presque autant de types de pinces que de personnes et cela peut être un peu compliqué de s’y retrouver pour les novices.
Les sensations ressenties après la pose peuvent être intensifiées en utilisant des pinces lestées ou vibrantes.
Vous pouvez donc trouver des pinces de style pinces à linge ou crocodiles et leurs effets dépendront largement de la force de leurs ressorts. Si vous décidez d’utiliser des pinces à linge en plastique ou en bois, il est préférable de les jeter après utilisation, car elles ne peuvent pas être complètement désinfectées. Les pinces à vis sont les plus polyvalentes car réglables à volonté.
Les pinces brucelles sont un peu moins précises car elles sont maintenues ensemble et peuvent être serrées par un anneau que vous glissez de haut en bas. Il n’est donc pas rare qu’elles se relâchent au cours de vos jeux, ce qui vous obligera à les réajuster.
Les pinces papillon / trèfle japonais sont les plus intenses et les plus douloureuses. Et plus vous les tirez, plus la pression exercée sera grande. Elles sont donc idéales pour y accrocher des chaines ou un poids. La chaîne elle-même ajoutera généralement un peu de poids et décuplera les sensations. Ces pinces lestées sont généralement utilisées sur les parties intimes et les tétons
La cire
Dans le BDSM, les jeux de bougies sont très répandus à la fois à cause de leur effet esthétique et sensuel. En utilisant une bougie basique ou adaptée, à basse température, vous pouvez appliquer ou ressentir une douleur légère ou parfois brûlante, selon la distance de laquelle tombe la cire sur la peau. En effet, plus on éloigne la bougie du corps, plus la goutte de cire aura le temps de refroidir dans l’air. Mais certains vont jusqu’à faire couler la cire de très près, pour un maximum de douleur et de plaisir.
L’électrostimulation
L’électrostimulation est une véritable passerelle vers un nouveau monde. Elle peut procurer de légers picotements de la peau ou une sensation plus puissante si l’on augmente un peu l’intensité du courant.
Il faut souligner les dangers d’une telle pratique si elle n’est pas parfaitement maîtrisée et dans le respect du ressenti de la personne sur laquelle elle s’exerce.
Notons que les personnes souffrant de problèmes cardiaques et/ou porteurs d’un pacemaker ne doivent pas pratiquer l’électrostimulation.